lettres, il devînt soldat pour de bon, mais ces choses sont des mystères. Pour ne parler que du présent, je me suis souvenu que vous aviez autant de bonté que d’esprit, et je vous recommande de tout mon coeur M. Albert Glatigny. Ainsi, il n’aura pas même le plaisir de triturer lui-meme son livre, car l’infortuné avait un livre sous presse.
J’ai lu votre Sébastopol ; c’est vraiment grand et toujours délicat.
J’ai un bouquin nouveau à vous envoyer, mais le brocheur n’en finit pas. Prochainement, j’en publierai un autre où il sera question de vous, mais soyez tranquille, vous serez en bonne compagnie.
Je suis encore à Paris pour quelques jours, Hôtel de Dieppe, rue d’Amsterdam ; si vous m’écriviez, et si j’étais parti, le maître de l’Hôtel me renverrait votre lettre à Honfleur (Calvados), chez ma mère, Madame Aupick.
Mes livres vont se succéder rapidement ; je serai donc libre, dans peu de temps, de m’adonner au nouveau, et j’aurai à vous reparler du Marquis du 1er Houzards.
Je vous recommande bien mon poète, qui a attrapé le numéro 4, et que vous verrez dans une huitaine de jours, à moins qu’on ne le juge impotent, mais il me paraît dans des conditions tout à fait contraires.
Adieu ! Souvenez-vous que je vous aime depuis plus longtemps que vous ne croyez, et présentez mes très respectueux souvenirs à Madame de Molènes.