Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/273

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A POULET-MALASSIS

Je n’ai pas le double de cette préface. Selon votre avis, je la perfectionnerai ou je la supprimerai.

Voici l’état des Fleurs du Mal. Si les cinq morceaux en tête ne sont pas finis le 15 Août, nous imprimerons.

Le 15, pour de bon, je serai à Alençon.

Votre adresse à Granville ? c’est important, Je ne bougerai pas de mon côté, sans vous avertir.

Dans quelques jours, il n’y aura plus d’hôtel garni dans ma vie. J’ai loué un petit appartement où j’ai fait transporter mes débris, et je serai tantôt là, tantôt chez ma mère.

Dans la difficulté de me procurer des exemplaires du Paradis, j’ai vendu le livre à Feydeau, qui ailleurs est en Afrique, mais il y aura moyen de le ravoir.

Je ne sais à qui Christophe a prêté Ferrari.

J’ai vu M. de Lescure.Il m’a parlé de votre commandite. Expliquez-moi, si vous croyez que je puisse vous être utile.

Tout à vous.

Ecrivez-moi, de Granville. Je ne bougerai pas, avant le 12 ou le 13.

Serrez tous les petits papiers.

A SAINTE-BEUVE

Cher ami.

Par précaution, je vous écris d’avance, tant j’ai