Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/284

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seras ce que tu es, quand tu sens qu’il faut l’être, c’est à dire le plus charmant des hommes.

Souviens-toi que tu ne peux pas lui faire de plus grand plaisir que de lire son Malheur d’Henriette Gérard. Cela mérite d’être lu par toi. Je n’ai pas autre chose à te dire.

Ton bien dévoué ami.


A POULET-MALASSIS
Dimanche, 12 Août 1860.
Mon cher ami,

Faites en sorte que j’aie votre réponse, le 14, au malin. Voici un article d’Armand Fraisse, qui vous intéressera. — Il en a paru un, au Moniteur, de Gustave Claudin. — Pincebourde prétend que le livre va très bien. — Qu’est-ce que le très bien de Pincebourde ?

Avez-vous perdu ou conservé la préface des Fleurs ? Je n’en ai pas le double. Nous serons obligés de renoncer à la publication des pages inachevées. J’ai hâte de paraître. Total des morceaux inédits : 32, dont nous avons la liste.

Je vais chez ma mère, le 15. Vous recevrez, par la poste, toutes les indications nécessaires pour commencer. Puis, j’irai à Alençon. Mais, pour que je puisse aller à Honfleur immédiatement, il me faut de l’argent.

Voici ma situation, au Constitutionnel. J’ai reçu