Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/298

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deux billets de 1.000 que voici, et vous en avez un, de 1.650, de D . 1.000 ; 1.000 ; 1.650. = 3.650. Je défalque 300 (le 5 Octobre) que je paierai, sur les 500 fr. que je prendrai, le 1er, au Constitutionnel. Et enfin je défalque les 1.000 dont vous n’avez peut-être pas usé. Il reste 661 que j’aurai à vous trouver, du 5 au 15, très probablement sur l’affaire Hostein.

Je suis enchanté que vous reveniez tout de suite, et que vous restiez longtemps ici. Cela activera mes opérations.

… Le billet de 920 que je joins ici, imprévu pour vous, a pour but de me débarrasser de l’Hôtel, dès les premiers jours d’Octobre, et d’aller habiter dans le logement où j’ai fait transporter mon mobilier, il y a deux mois. La personne qui y est et m’attend ne peut plus faire de billets, et le loyer est à mon nom. Donc, ce billet sera payé. Deux avantages à faire ainsi : d’abord, il faut, à tout prix, satisfaire Hostein, qui commence à s’impatienter (en voici la preuve) ; il faut le satisfaire vite. Et comment faire, si une querelle à l’Hôtel m’enlève mon repos, ou s’il faut prendre, en quelques jours, pour 900 fr. de copie, et négliger Hostein ? — Enfin, cela me décharge d’un grand ennui et me permettra de transporter plus d’argent de votre côté.

Mettez, si vous voulez, cet argent au chemin de fer, samedi ou vendredi soir ; ou, si vous voulez encore en causer avec moi, apportez-le avec vous ; pourvu que je l’aie lundi matin, tout sera bien.