358 CHARLES BAUDELAIRE
parlecture, et je ne partirai, fin Octobre, que quand j’aurai le traité…
J’ai causé avec Michel. Il demande huit jours pour réfléchir à ce qu’il peut m^off’rir, après avoir vérifié nos comptes.
Or, dois-je, assassiné par tant de besoins, tâcher de conclure avec lui deux nouveaux traités {Para- dis, Contemporains, 3 vol.), ou dois-je patienter jusqu’à Novembre, dans l’espérance que les lectures en question pourront exciter un désir chez MM. La- croix et Verbœckhoven ?
Je crois d’ailleurs que Michel n’aime pas enten- dre parler de trente-six choses à la fois, et qu’il ne faut pas laisser voir ma g’êne.
En tout cas, chez n’importe qui, je ne veux trai- ter que pour cinq ans, soit pour une série de paie- ments au fur et à mesure des tirages, soit pour une seule somme représentant la totalilé possible des tirages. Réponse, s’il vous plaît.
Tout à vous.
A MONSIEUR ANGELLE
Je reviendrai quand je pourrai. J’ai vraiment besoin de causer avec vous de différentes choses. Je voulais aussi, malgré les i.3oo fr. dont vous avez parlé à ma mère, vous demander un service d’ar- gent, probablement le dernier, car si je ne pars pas avec ma mère, je vais partir pour Bruxelles, — dans quinze jours, pour Honfleur ou pour Bruxelles.
Bien à vous.
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