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366 CHARLES BAUDELAIRE

ma vie à écrire des lettres auxquelles personne ne répond.

Vous me dites que si vous fui donnes satisfac- tion^ vous ne pourrez lui donner d’argent (à lui, ou à moi) qu’au mois d’Août ; que m’importe ! Je prends mes précautions pour vivre, par une série de Lettres belges, adressées au Figaro.

Le bruit répandu contre moi par la bande de Victor Hugo est une infamie dont je me vengerai. Il paraît que j’appartiens « la police française, ^l il y a des gens ici pour le croire !

Lisez la brochure de Montalembert : Le Pape et la Pologne ; c’est fait pour vous, et c’est beau.

Je réponds au maître d’Hôtel, sans lire sa lettre, d’envoyer de nouveau chez vous. Autant que j’ai pu comprendre votre intention, il m’a semblé que je pouvais lui écrire cela.

Tout à vous.

Ce n’est que du i5 au 20 que je saurai à quoi m’en tenir sur la maison Lacroix.

A POULET-MALASSIS

I I Juin 1864.

Mon cher Malassis,

N’oubliez pas le lundi soir, 8 h. 1/2 à 11 h.. Hôtel du Grand-Miroir. Nous irons ensemble chez M. Crabbe, à qui je vous présenterai.

Tout à vous.

Mon cher ami,

Après cinq heures de jaseries sur Arthur, je