Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/373

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRES — l86/| 369

tirai dimanche matin. Observez que je ne vous ai rien pris, depuis six semaines.

Le souvenir de Taventure Proudhon est encore

vanl ici, et j’en parlerai. J’ai rencontré dans le monde { !) le député qui a le plus contribué à cette dégoûtante émeute. — Je serai encore ici, quand paraîtront à Paris mes premiers fragments. Or, Le Figaro est très lu \c\,au Cercle, ^e, ne vois plus personne, et je laisse voir mon mépris pour tout le monde.

Cependant, je tâcherai de voir l’archevêque de Malines. J’ai entendu la cloche des libres-penseurs, je veux entendre l’autre cloche.

Je possède maintenant, sur le bout du doigt, la question de la charité, la question des dotations, la question de l’éducation, la question du cens électoral, la question d’Anvers, la question des cimetières, etc. . .

Quel peuple inepte et lourd ! Ici, les Jésuites ont tout fait, et tout le monde est ingrat pour eux.

Maintenant, pour tout dire, il faut avouer que le clergé est très lourd et très grossier. Hélas ! il est Hamand. •

Pourvu que vous ne soyez pas en voyage !

Tout à vous.

Je m’en vais laisser toutes ces saletés-là de côté et m’occiiper un peu de peinture et d’architecture. Si vous êtes absent, faites-moi, tout de même, ivoyer l’argent. Je serai en France, le i5 Août.

Vous recevrez ceci, vendredi matin. Pensez à moi, avant 5 h.