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A MONSIEUR ANCELLE
Vendredi, 27 Janvier 1865.

Mon cher ami,

Je suis bien étonné de n’avoir aucunes nouvelles de vous. Le Mont-de-Piété ? Et le sieur Jacquinet ? El Madame Desoye ? Qu’est-ce que je leur dois ? Y aura-t-il quelque objet perdu ? Avez-vous remis ma note à Jacquinet ?

Soyez assez obligeant pour me dire, dans la même réponse, où j’en suis avec vous, relativement à l’argent. Avez-vous fait notre compte annuel ?

Je sais que, quand j’ai quitté Paris (fin Avril), j’étais fortement en avance. La dette doit être cependant un peu diminuée, puisque, dans l’espace de neuf mois, je ne vous ai pris que 600 fr. Ne voyez pas dans ce que je vous écris une intention quelconque de renoncer à mes projets d’économie.

Je vous assure que les commissions que je vous ai mises sur les bras étaient fort importantes pour moi.

Tout à vous. Mes respects à Madame Ancelle.

A MONSIEUR ANCELLE

Samedi, 4 Février 1865.

Mon cher Ancelle,

J’attends toujours votre réponse, depuis le commencement de Janvier.