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452 CHARLES BAUDELAIRE

(Un de mes amis intimes, de Paris, à qui j’ai raconté les angoisses que cet auvergnat de Pince- bourde me faisait endurer, m’a offert de me débar- rasser de lui par des moyens violents et dictatoriaux. J’en profiterai peut-être. Ce Pincebourde fait le commerce immoral des autographes.)

A MONSIEUR ANC ELLE

9 Août i8G5. Mon cher ami,

Je viens de recevoir une longue lettre de Julien Lemer (qui n’a, d’ailleurs, rien que de rassurant), mais qui va, probablement, m’obliger à faire une nouvelle excursion à Paris et à Honfleur.

Veuillez m’envoyer les 5o fr. dont voici le reçu.

En attendant que j’aie le plaisir de vous voir (je ne sais pas au juste quand ce sera), veuillez cher- cher, dans vos papiers, si vous avez quelques arti- cles, ou quelques lettres, relatives aux Fleurs du Mal.

T. — Un Mémorandum, imprimé à mes frais, pour mes juges.

2. — Des articles du Salut public, signés Armand F rai s se.

3. — Lettres de Custine, de Flaubert, et d’autres.

4. — Et cœtera…

Comme je vous le dis, je ne sais pas au juste quel jour j’irai vous prendre ces petits documents ; il est bien inutile de me les envoyer, puisque je les