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LETTRES l865 453

destine à Julien Lemer, ainsi que tous ceux, de même nature, que je trouverai chez Malassis et chez ma mère.

Je saurai, sans doute, me procurer à Paris une passe gratuite pour Ilonfleur, et une passe pour Bruxelles. Lemer me dit que vous lui avez fait une nouvelle visite. Ne le tourmentez pas. Je vois qu’il met du zèle à mon service.

Mes respects à Madame Ancelle.

•>(9, rue de la Montagne ; et non pas : Hôtel du

(ind-Miroir.

Les 5o fr., tout de suite.

A MONSIEUR JULIEN LEMER

9 Août i865. Mon cher ami,

Je n’ai reçu que ce matin, mercredi 9 Août, votre lettre, datée du 7, et timbrée le 8. Vous recevrez celle-ci, demain matin, jeudi 10. vSera-t-il encore temps pour vous de profiter de quelques indica- tions relatives aux Fleurs du Mal que j^ne crois pas sans importance ?

Je dois d*abord vous remercier de toute la peine que vous prenez, et surtout de votre lettre de ce matin. Pour vous donner une idée de certaines faiblesses de mon caractère, je vous dirai que, ne

yant rien venir de vous, je m’étais figuré que, acsormai.s, aucun livre de moi /t’était vendable^ et, conséquemment, qu’il était inutile de finir Le