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de m’en mêler directement. Avez-vous vu Maran- cour ?

Quand à renoncer à finir ce livre, sous prétexte lu’il est aujourd’hui repoussé, c’est absurde ; j’y

i trop travaillé déjà pour ne pas le finir. D’ail-

leurs, j’ai des rancunes à satisfaire contre cette jieuplade immonde. La répugnance de M. Garnier m’a fait rire et m’a fait penser à ce que Alphonse Karr appelle la tyrannie des faibles. La Belg-ique est inviolable. Je le sais. Mais je m’en moque.

Je crois qu’il sera bon de parler au libraire de l’ordre des publications. Voici, selon moi, com- ment il faudra procéder : Avant tout,

I. — Fleurs du MaL Augmentées de plusieurs

•’èces, — et de plusieurs articles et lettres, rela-

ifs à la première et à la seconde édition. (Théo-

hile Gautier, Sainte-Beuve, Edouard Thierry

Moniteur), Asselineau, d’Aurevilly, Gustine, Des-

tiamps, etc..) Tout cela mis â la fin, comme a

lit Sainte-Beuve pour Joseph De/orme. Tout cela

st,en partie, chez ma mère, chez Malassis et chez

—I. Ancelle. J’en retrouverai certainement beau-

)un. Observez que le livre est dédié à Théophile

L’t que la préface, à coté de la dédicace,

leiaitun singulier effet.

Je sais que M. Eugène Grépet n’a aucun droit i exercer sur les extraits qu’on peut faire de son \nlliolof/ie, vendue depuis à Hachette.

I^es Fleurs du Mal sont la publication la plus pressée, parce que, depuis deux ans surtout, on les