Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/463

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sommes le 17 ; vous recevrez cette lettre le 18, à 10 h. ; vous n’aurez que tout juste le temps de répondre et d’envoyer l’argent. Il va sans dire que c’est Crabbe, et non pas moi, qui vous renverra le traité.

Mettez, dans une chemise, les lettres de Malassis, avec le traité.

Et maintenant je vais chauffer l’affaire Lemer.

Bonjour à Madame Ancelle.

Tout à vous.

A SAINTE-BEUVE

3 Septembre 1805.

Mon cher ami.

Que vous seriez bon, et aimable, si vous pouviez prendre cinq minutes sur vos occupations journalires pour m’ëcrire quelques lignes !

Je suis revenu ici (à Bruxelles), le i5 Juillet. Rien de neuf de l’affaire Lemer-Garnier, depuis le 9 Août, jour où j’ai reçu une lettre de Julien Lemer me disant qu’il avait vu trois fois Hippalyte Garnier,et qu’il espérait conclure avant le 12, Garnier devant se mettre en voyage de nouveau, le 12. — Depuis lors, silence absolu. Lemer est un disciple trop zélé de Pythagore. Et puis il ne sait pas ce que sont les nerfs des cens exilés sans nouvelles et sans communications.

L’affaire est-elle manquée, ou bien a-t-elle été remise jusqu’au retour de M. Garnier, et celui-ci