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LETTRES l865 4^9

quiet que si, dimanche matin, il n*y a encore rien.

Ma seconde crise nerveuse sera occasionnée par

Uente de ia réponse du Monde Illustré. J’espère qu’enfin la première quinzaine du mois prochain

rra finir mes douleurs.

1/a santé, dites-vous ? Comment diable voulez-

is qu’elle soit bonne, avec tant de colères et de soucis ? Et la vôtre ? Je viens d’apprendre que cet excellent ami Edouard Manet a eu une attaque de choléra. Il est tiré d’affaire.

Ce qui m’irrite plus que tout, plus que la misère, plus que Victor Hug-oqui m’a tant fatigué, plus que la bêtise dont je suis environné, c’est un certain étatsoporeux qui me fait douter de mes facultés. Au bout de trois ou quatre heures de travail, je ne suis plus bon à rien. Il y a quelques années, je travaillais quelquefois douze heures, et avec plaisir !

Vussitôt que Lemer aura conclu, je ferai mes ^ paratifs, et, dix jours après, je serai en France.

Et ma pauvre mère, que doit-elle penser de moi ?

Tout à vous, et mes respects à Madame Ancelle.

Ht la lettre Custine ? *

Mais ne perdez pas de temps à la chercher, cela irderait votre réponse.

La lettre Custine ne sera indispensable que quand MM. Garnier demanderont la note des pièces iiislilicalives des Fleurs du Mal,

à promis les 200 pour dimanche.