LETTRES l865 473
A GHAMPFLEURY
Lundi, i3 Novembre i865.
… J’y ai trouvé vos trois grandes qualités, la sensibilité, la bonne humeur, et l’esprit de justice. Mais ce qui ne vous sera peut-être pas indifférent, ce volume m’a procuré une sensation très parti- culière : il a renouvelé en moi la mémoire d’une
lile de faits, d’anecdotes, d’amusements, de plai- sirs^ et d’impressions presque oubliées. Il m’a fait revivre dans un temps déjà ancien. Il a rafraîchi un tableau un peu terni dans mon esprit. Je vous remercie de tout ce que j’y ai trouvé de personnel- ^’^ment agréable pour moi ; mais, franchement,
us m’avez un peu trop loué, et un peu trop cité…
A M. LE COMMANDANT LEJOSNE
iC Novembre i865.
Mille mercis, mon cher ami. Dans une lettre datée du 3 Octobre, Lemer me isait que Garnier était attendu du 20 au 26 Octo- bre. Garnier était à Bruxelles, le 28 Octobre, et il est reparti pour Paris, le 26 Octobre. J’ai fait dire la à Lemer par Alfred Stevens. Quand même iurais rencontré Garnier, je n’aurais pas soufflé ot de mes affaires. Je considérerais cela comme ne maladresse et une déloyauté^ puisque j’ai con- • toute l’affaire à Lemer. Seulement, je crois que