Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/486

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Une cure du docteur Pontalais. C’est l’histoire d’un saint, converti à l’athéïsme par un jeune médecin. C’est une infamie, écrite par un sot. C’est digne de la femme Sand.

Encore une fois, mille pardons, et mes respects à Madame Ancelle.

En tout cas, dimanche, je m’empaquetterai la tête, et j’irai à la poste. Peut-être la poste prend-elle des paquets pour poste restante.

Je serais bien heureux de recevoir vos deux réponses (le paquet, par le chemin de fer, — à moins que la poste ne s’en charge, — et la lettre chargée, par la poste restante) dimanche, veille de Noël. Mais je crains bien que vous ne puissiez faire tout cela en deux jours.

A MONSIEUR ANCELLE
Mardi, 26 Décembre 1865.

Mon cher ami,

Je vous remercie. Je suis sorti ce matin, pour aller à la poste, et pour chercher un emballeur pour les objets que je veux envoyer à ma mère.

J’ai un peu de vague dans la tête, du brouillard et de la distraction. Cela tient à cette longue série de crises, et aussi à l’usage de l’opium, de la digitale, de la belladone et de la quinine. — Un médecin, que j’ai fait venir, ignorait que j’avais fait autrefois un long usage de l’opium. C’est pourquoi