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LETTRES iSOO 489

—V MoxsîFJTR ANGELLE

Mercredi, 3 Janvier 1866.

Mon cher Ancelle,

Je sens avec humiliation combien je vous fatigue. En vous donnant une nouvelle commission, j’ai

iijmenté mon indiscrétion. Laissez de côté Julien Lemer, et envoijez-moi tout de suite la montre, s*il est encore temps. On vous demandera quelle est la valeur de l’objet. Déclarez tout au plus la

leur de l\o fr., et payez les frais.

Lemer vient de recevoir, coup sur coup, deux

usagers de moi, avec prières insistantes de me

i)ondre. S’il ne me répond pas, c’est qu7/ ne le peut ou ne le veut. Si vous saviez ce que c’est que d’attendre une réponse pendant quatorze jours.

Tout à vous, et ne m’en veuillez pas.

Envoyez donc un commissionnaire au Mont-de- <*té. C’est si simple !

A POULET- MALASSIS

Mon cher ami,

Je suis repris par les migraines, grâce aux quatre

ures passées à l’entrepôt, dans le vent et dans la

pluie. Je viens de trouver, sous ma porte, une très

longue et très étrange lettre de Sainte-Beuve où

il y a quelques mots affectueux pour vous, et dont

’xtrais ce passage :