Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/51

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dement la Société, d’abord par une nouvelle, qui, je l’espère, n’éprouvera pas le même refus que la dernière ; et, en dernier lieu, une somme très forte qui doit me venir dans les premiers jours du mois prochain me permettra de rapporter le reliquat en argent. Du reste, Monsieur le Président, je vous prie de mettre mes confrères bien à leur aise ; sans doute, une somme de 60 fr. me serait très utile, puisque ma répugnance à vous la demander n’a pas résisté contre l’envie de l’avoir, mais cependant, si l’état de notre caisse ne permet pas cette avance en ma faveur, f accepterai avec plaisir une somme moindre.

Veuillez agréer. Monsieur le Président, le témoignage de mes sentiments tout fraternels.

60, Rue Pigalle.

A MADAME SABATIER

Versailles, 3 Mai 1853.


Ange plein de gaîté, connaissez-vous l’angoisse,
La honte, les remords les sanglots, les ennuis,


A MADAME SABATIER

Lundi, 9 Mai 1853.

Vraiment, Madame, je vous demande mille pardons pour cette imbécile ritnaillerie anonyme, qui