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LETTRES — 18G6 507

Pourvu que le wa^on ne me rende pas malade !

Je sais que M. Rops a fait une mag-nifique affîclic

)ur le cas de réimpression des Fleurs du Mal. 11 en veut 100 fr.

Mais les Garnier sont si peu cultivés qu’ils igno-

■nt peut-être le nom de M. Rops.

Il y a, chez un imprimeur de Paris, des clichés, fleurons, culs de lampe, majuscules ornées, qui avaient été préparés pour une g-rande édition des Fleurs du Mal (avis aux Garnier, sauf consulta- tion de Lécrivain).

A SAINTE-BhUVE

5 Février.

Mon cher ami,

La lettre est restée longtemps interrompue. J’ai été repris par les vertiges et les culbutes.

Ensuite, j’ai appris que vous étiez vous-même malade, ou que vous l’aviez été. Ceci m’inquiète et a inquiété Malassis. Il a été, à ce qu’il paraît, ques- tion d’une opération. Qu’est-ce que c’est que cela ? Où en êtes-vous ? ^

Pas de politesse d’écriture avec moi. Mais, je

»us en prie, chargez voire Ji dus Troubatês de

m’écrire f/uehpies lignes sur votre santé. Dites-lui

aussi, si vous pouvez pensera ces bagatelles, qu’il

serait bien aimable de me trouver le numéro d’un

)urnal nouveau^ L’Art, et de me renseigner sur

le autre publication périodique, en vers : Le

amasse (avec un adjectif à la suite).