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5o8 CHARLES BAUDELAIRE

Malassis n’a rien trouvé de plus sur Volsenon. — Je crois qu’il a été un peu étourdi d’un petit sermon que vous lui avez adressé. Il avait eu, en efïet, une drôle d’idée (sans s’en douter). Moi qui sais que vous ne grondez jamais longtemps les gens qui vous aiment, j’en ai bien ri.

A propos d’amitié et d’ami renié, savez-vous que le magnifique vers : E^l comme un enfant mort, dans nos flancs ^ avant C heure ^

vers 12, p. 196, 2’^'"^ volume, se trouve traduit en prose, et très bien, ma foi ! dans une nouvelle de Paul de Molènes, I^a Pâtissière, je crois, his- toire de l’amour d’un />« //^//^ officier de cavalerie légère (style Molènes) pour une pâtissière ? L’image est transférée de l’amitié à l’a mour. Peut-être igno- rait-il qu’il vous copiait.

Mais vous êtes malade, et il se peut que je vous fatisTue.

Bien à vous.

A CHARLES ASSELINEAU

5 Février 1866.

… Ce n’est pas chose facile pour moi que d’é dire. Si vous avez quelque bon conseil à me donner vous me ferez plaisir. K proprement parler, depuii vingt mois j’ai été presque toujours malade… El Février de l’année dernière, violente névralgie à 1| tête, ou rhumatisme aigu, lancinant ; qumze jours à peu près. Peut-être est-ce autre chose ? Retour de la même affection, en Décembre. — En Janvier,