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CHARLES BAUDELAIIIE

Merci encore une fois pour voire bonne lettre. Donnez -moi la distraction d’une réponse. Serre- ment de main à Banville, à Manet, à Ghampfleury, si vous les voyez.

A MONSIEUR ANGELLE

Mardi, 6 Février 1866,

Mon cher ami,

Je vous renvoie la note de M. Charles N,

pour éviter de céder à l’envie de lui jouer un mau- vais tour et de publier cette note. M. Charles N est sans doute très jeune, et d’ailleurs il aura été élevé parmi les professeurs. Ce n’est pas un joli monde. Je n’avais pas réfléchi d’abord à la singu- larité de son procédé. Veut-il m’imposer des hai- nes ? C’est indiscret. Suppose-t-il que je ne connais pas les ridicules de Victor Hugo ? C’est imperti- nent. Croit-il que je sois un ami aveugle et intime, de Victor Hugo ? Alors c’est un outrage personnel qu’il m’adresse. N’est-ce pas vrai ?

Je reviens à notre affaire ? (Mon Dieu ! comme Madame Ancelle doit m’en vouloir de vous chiper ainsi une portion de votre temps !)

M. Lécrivain n’a pu partir de Bruxelles que ven- dredi. Sa première observation, quand je lui ai lu votre lettre, a été : Lem^^r donne des détails biert minutieux pour une affaire entamée. S’il en savait., si long l’affaire serait pour ainsi dire conclue.

Voici la note que vous m’avez demandée depuis