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Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/516

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CHARLES BAUDELAIRE

Que Lemer n’égare rien. Il a la matière de trois volumes.

Note pour M. Hippohjte Garnier.

Il y a un an, j’ai chargé M. Lemer, un de mes anciens amis, de trouver un libraire qui voulût bien se charger de mes œuvres, un libraire solide et fort, qui pût leur donner une longue publicité. M. Lemer m’instruisit qu’il avait fait choix de MM. Garnier, mais que très certainement La Bel- gique déshabillée serait exclue du marché, si mar- 1 ché il y avait. Je ne pouvais pas, d’ailleurs, ne pas * trouver le choix de M. Lemer excellent. M. Lemer approuvait mon idée de rassembler mes œuvres chez le même éditeur, pour qu’elles pussent s’é- pauler les unes les autres ; et moi, sachant que les libraires actuels n’augurent pas toujours bien des œuvres critiques, je me disais qu’après tout on pouvait bien prendre les miennes, appuyées ainsi sur trois volumes amusants : Les Fleurs du 3Ial, Les Paradis artificiels elLe Spleen de Paris (pen- dant des Fleurs du Mal), dont Sainte-Beuve a, par avance, trop chanté les louanges dans Le Consti- tutionnel.

Et puis je n’ai plus eu aucunes nouvelles des résultats de cette offre.

Voici quelques notes qui ne sont pas inutiles :

— Fleurs 6/MJ/a/ (se demandent toujours, épui- sées depuis très longtemps). F dit ion définitive, augmentée cette fois de plusieurs pièces de vers