Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/522

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

OIO CHARLES BAUDELAIRE

mille exemplaires, soit 4.5oo fr. Or, Les Fleurs du Mal se vendront longtemps. Opérez maintenant le même petit calcul, le plus modeste possible, sur les autres volumes, et vous verrez le résultat.

Je vais mieux, je ne vais pas bien. On me parle de la nécessité de beaucoup me promener, de sui- vre un régime ferrugineux, et de prendre beaucoup de douches, sans compter les antispasmodiques, comme ceux que j’ai pris. Tout cela est bien en- nuyeux, et il est impossible de se promener ici. De plus, les appareils à douches sont mal faits.

Mes respects à Madame Ancelle.

Tout à vous. Ecrivez-moi.

Je n’ai pas encore osé me remettre au travail. Je vous enverrai une lettre pour Dentu d’abord, puis pour Faure.

A MONSIEUR ANCELLE

Dimanche, i8 Février 1866.

Mon cher ami,

Votre terrible lettre vient d’arriver, comme la mienne partait.

Je suis désolé queLécrivain ne soit pas allé vous voir, ou que vous n’ayez pas attendu ma lettre. Lécrivain était convaincu que le traité se ferait chez les Garnier. Il y a eu, je le vois bien, des malen- tendus dans cette conversation. Hippolyte Garnier n’avait pas vu Lemer — depuis un an ! Que signi-