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LETTf\ES 1866 5 19

fie donc la lettre ou plutôt les deux lettres de Leme que je vous ai envoyées, et la visite de Garnier à Sainte-Beuve ? — Que je sois à Bruxelles, qu’im- porte ? j’ai bien fait ici un livre (le dernier) pour Michel Lévy.

Les Paradis ont eu un très (/ranci succès litté- raire ; peu de livres ont obtenu autant de comptes rendus. La dég-ring^olade de Malassis, seule, a empê- ché la diffusion et le succès d’aro^ent.

Les Contemporains sont absolument inconnus. Plusieurs fragments ont paru, mais dans des jour- naux inconnus, arrhi-icfnorés.

Les Fleurs du Mal, livre oublié ! Ceci est trop i^êle. On les demande toujours. On commencera peut-être à les comprendre dans quelques an- nées.

— Iletzell mais il n’yapas même euun commen- cement d’exécution avec Hetzel. Il m’avait acheté î^e Spleen de Paris et Les F leur s. Mais, à Bruxelles, où nous nous sommes vus, comme je lui disais que je voulais tout vendre d’un coup, il m’a rendu ma parole, parce qu’il croyait comme moi^ comme Lemer,que ces deux volumes faciliteraient la vente du tout. Il n’y aura à régler avec Hetzel qu’une toute petite question d’argent.

Et maintenant, que faire ? Diviser le tout en lots ? Je crois cela imprudent et long. Voulez- vous entamer une nouvelle négociation, ne fût-ce que légèrement, en attendant que j’aille à Paris ? Vous sentez-vous bien ferré actuellement ? Mais