Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/527

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L’li\ o : iLii., iju- >v,M^ iii’indicjuez est adoptée et mise en pralique par rnoi depuis deux. ans.

L’offre que vons m’avez faite d’intervenir pour me débarrasser de Bruxelles me répugne souverai- nement, à moins que nous n’ayons derrière nous la g-arantie de traités littéraires avec échéances

arquées pour les paiements. Je vous parlerai de

•la un autre jour.

Vos lig^nessurce joli pédant m’ont mis en fureur.

>ng-ez donc qu’en général Terreur me cause des crises nerveuses, excepté quand je cultive volon- tairement la sottise, comme j’ai fait pendant vingt Mspour le siècle, pour en extraire la quintessence.

Excepté Chateaubriand, Balzac, Stendhal, Méri- mée, de Vig-ny, Flaubert, Banville, Gautier, Leconte de Lisle, toute la racaille moderne me fait horreur.

»s académiciens, horreur. Vos libéraux, horreur. La vertu, horreur. Le vice, horreur. Le style cou- lant, horreur. Le progrès, horreur. Ne me parlez plus jamais des diseurs de riens.

Tout à vous.

Je suppose que les loo fr. sont en rqjjte. Soyez iident avec Dentu. Vous pourrez, à la vérité, outer que La Belgique déshabillée, sous une I me badine, sera, on beaucoup de points, un livre issablement sérieux, et que le but de ce livre sati- jue est la raillerie de tout ce qu’on appelle/)ro<7^ ; rs, (|ue j’appelle, moi, le paganisme des imbéciles, et la démonstration du gouvernement de Dieu, l-ce clair ?