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LETTRES 18G6 531

|)leine de faussetés qu’il faut supposer quelque |)etit mystère.

Observez que Lemer seul connaissait le traité

avec Hetsel, qui n’a pas reçu son exécution, et que

est sur les conseils de Lemer (qui prétendait que

Le Spleen et Les Fleurs décideraient l’affaire) que

je suis allé prier Hetzel de me rendre ma liberté.

Lemer a vu Hippolyte cinq fois. Je vous répète mes conseils de prudence.

Ne voyez personne sans me consulter. Tournez la page.

J’ai peur maintenant que cet insuccès chez les Garnier n’influence fâcheusement Dentu. Il fau- drait, comme on dit, le voir venir, c’est à dire que peut-être dans la conversation il peut lâcher ces mots : Qu’est-ce que c’est donc que ces autres rolumes pour lesquels un ami de M. Baudelaire a entamé une affaire ? etc.. Alors, vous pourrez vous lâcher.

A JULES TROUBAT

Lundi, 19 Févqier 1866.

Mon cher Troubat,

Je suis, je vous l’assure, très sensible à la preuve amitié que vous me donnez ce matin. Vous savez Mie je ne suis pas un enfant gâté de la vie.

Mais je vous dirai que votre lettre m’a paru tant ’It peu énigmatique ; qu’est-ce que c’est que