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LETTRES l856 93

il s’est moqué de ses compatriotes le plus qu’il a pu.

DonCy le morceau auquel vous faites allusion fait partie du second volume. C’est un dialogue entre deux âmes, après la destruction du globe. Il y a trois dialogues de ce genre que je serai heureux de vous prêter, à la fin du mois^ avant de livrer mon deuxième volume à l’imprimeur.

Maintenant, je vous remercie de tout mon cœur ; mais vous êtes si aimable que vous courez avec moi de grands dangers. Après le Poe, viendront deux volumes de moi, un, d’articles critiques, et l’autre, de poésies. Ainsi, je vous fais mes excuses par avance et d’ailleurs je crains que, lorsque je ne parlerai plus par la voix d’un grand poète, je ne sois pour vous un être bien criard, et bien désa- gréable.

Tout à vous.

A la fin du second volume de Poe, je mettrai quelques échantillons de poésie.

Je S’-iis persuadé qu’un homme aussi soigneux que vous ne m’en voudra pas, si je le prie de bien observer l’orthographe du nom i^Edgar Boe). Pas de dy pas de tréma, pas d’accent.

A MONSIEUR GODEFKOY

Mercredi, 12 Novembre i85t).

Mon cher Godefroy, Ce Michel, beaucoup trop sage, ue veut me don-