Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/1071

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$ ont ccux qui les âonnent, &c. i(>7 en n en est point à nostre contcn- tement. La raison est , paree qu il peut advenir que ceux qui con- seillentbien les autres, ſoient trom- pez tous les premicrs, par des ac- cidens inopinez , ou par unemau- vaiſc conjoncture , qui lors qu’on. y pcnſe le moins, s’entre-mélc for- tuitemcnt , & ſe rencontre dans- les affaires. Sitamnez le Pcrsien,» le vôulut ainſi donner à entendre , * lors qu’interrogé par un de fes - Amis , pourquoy les entreptiſes ,,t quoy qu’excellentcs , luy fucce- doient avec si peu davantage ,• C’ejl,, îepondit-il , que je ſuis maifire de ™on Conſeil; & que de ïevenemtnt,» 4 ^frtune en eJí maitrefſe. Mais quoy qui "en ſoit ì la choſe du monde' qui me ſemble la plus juste , cest rìîvL e,mauvast conſeil tourne à la~ c e celuy qui 1^ donne : Au£— ainst d’oïdinaire & lex~- touteSCLnfUS ,apprcnd » <lue de: Ks les fourbcrics & les intrir- 4\t*iSJ,/r\t'\t' M