Fti'tl ſe fiitt hâter ioHcment. &7 R ſe fortifient par le relache. A fcute d’en prendre quand il en elt besoin, il leur arrive souvent com- me aux Rossignols, qui ſe tuenc à foree de chanter} pas ou ils eprcu- vent à leur dommage la veritc de cette maxime, que les chofes vio- lentes ne ſont jamais de longue áurée. Et à vray dire, les plus ex- cellens Maîtrcs gâtent íouvent leuts ouvrages, lors que pour les mettre au point ou ils les deíirent, ils s’obstinent d’y apporrcr plus de ſoin & plus d’affiduité qu’il ne fau- oroit : ce qui m’oblige à croire, qu’à force de repaffer ſur une pie- ce achevéc, un Peinjre quipense- roit faire une Venus, pourroit biea faire un Satire.\t" Kous liſons qu’Apelles ne con- íideroic les tablcaux de Proto<rc- que commes des ouvrages a un prodigieux travail, ſans que toutesfois.illes loiiât, diſanc qu’il ne P°Wou oter la raain de dessus
