Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/293

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£ FIu'ìl fe faut hater dkcemn. là.toile j voulant donner aconnoî»* tre , par la , qu une trop grande diligencc luy étoit nuisible. Pere-. nomrné Fabius en disoit autant des Harangues de Socrate, & c’est le meſmc ſentiment qu’ont eu les an- eicns Autheurs ; tant il est vray qu’aux excrcices , ſoit du corps, ſoit de l’eſprit , & generalement en toutes les choſes du monde, il . y a je ne ſçay quelles limir.es, au’ Lelà deſquellcs il est impoífible d’aller , à moins que de ſe laiffer tomber dans le precipice. L’homme qu un ejfirt infcnsí Forte plus loin que U urriere, Se voit bien ſouvcnt devancé Far celuy qùil U'(fe deïYÌcre. Ce n’est par pourtant qu’en certaines choſes je veiiille blamer la promptitude : Au contraire je l’approuve fort , pourveu qu’ony apporte quelque ſorte de tempe- rament ,• Sc que pour aller trop vt* ec dans. une astaire , il ne h