Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/309

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1°4 />es marqttes dïïonnm campagne , qu’unc Aigle luy oíb t le pain des mains, & le luy rendie un peu apres. II ſe lit encore d’A- lexandre , qu au ineſme temps de ſa naissance deux de ccs Oyſeaux ſe percherent ſur le Palais, &n’ea bougercnc de touc le jour ; d’où s’enſuivit une prediction qu’il fic ttouver verìtable par la conquestc de deux Empires. Tous ces exemples ſont merveil- leuxà vray dire : Mais en voicy un qui l’est encore plus , & que j’ay tiré de Lipſe. Marcian, dit-il,pau> -vre 2arçon , natif de Thracc , é- tant party de chez luy ,avec deffein de s’aller enrooller , fit rencontre par le chemin du corps d’un hom- mequ’on venoit du tuër. La pitie - qu’il en eut le ficreſoudreàl’eaſe- velir. Mais comme ‘il ctoit apr.es., le voila pris ſur le fait, U accuſe de ce meurtre. L’on éîoit ſur le point de l’executer , quand il ar- riva fortuitement que lAutheut du