Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/364

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de ’VâìrìCït l'tnvu- _ ceUX que la nature a fait naitrc pauvres , 6c qui nont aucun ap- puy} le voyent ordmaircment ex poſez à la rifée publiquc ; ainsi les perſonnes accomiBodees, a qui la fortune distribuë libcralement fcs faveurs, ſervcnt de but à l’Envie. Que s’il y a quelque moyen d’en détourner les atteintes , ou dii moins de les rendre moins nuisi- bles, c’est d’cxercer les charges a- vec honneur, de contribuer à l’a- vancement des honnestes gens, 6c de ne ſe point méconnoître dans les proſperitez. Car bien que le chemin en ſoit ouvert à plufieurs, il est pourtant si glissant, que de tous ceux qui ſe laissent chcoir, il. sen voit peu qui le releveBt , 6c bcaucoup qui tombent dans le pre- cipice. Mais quoy qu’il en ſoit, pour conclure ce díícours par le ujetde cet Emblême , tout ainsi que le Fcu tend toujours en haur c°nſume la matiere qui s’atta-