Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/523

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

rrâ $ue la Clemence fait estìm(Y dans l'opimon de leurs Enncmis ., & de faire des actions de Clemen* ’ ce qui éclatassent , & qui F imstent dans l’estimc de tout 1 monde. Que si lon ſçait' biencosi! fiderer cette vertueufe habjtude' on trouvera ſans doute , qu’eiiç étoit d’auta'nt plus íoiiableeneux qu’il est certain qu’on. est toujours moins blâmé d etre enclin à 1* compaíïìon , que de pcneker àla cruauté. C’estlc ſentiment de Lip- ſe , dont les parolés m’ont ſemblé fi b.elles , que j’ay bien voulu les traduire icy, pour en faire la plus effentielle parue de ce Diſcours. La Clemence , dit-il , est íi conve- nable à ccux qui font grands de courage & de Fortune „ qu’elle ne íied bien à. perſonne comme ì eux ; ce qui me ſemble une cho- ſe tres-remarquable. Les hommes de peu ſonc la plus-part brutaux & ciuels, dans la licence qti’on leur en done. Comme aucontrairç ceux de.