Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/820

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

c Contre les FUtteurr* fut tiré en aífiegeant une villc, le- v Flnttcur dont nous parlons, parut en public le lendemain , avec une emplâtrc fur l’unde les yeux;com- me si par là il eut voulu perfuadcr au Roy , qu'il prenoic part à fon mal, 8c quela doulcurcnétoitpaf- fée jufques à luy. Une autre fois Philippe s’étant rotnpu une jambe par une cheute qu’il sic dans lamê- lée} ce même homme fut si extra- vagant, qu’il fe raontra devantluy avec la cuiíïe bandée , & que tou¬ jours depuis il contrefitiebokeux. C’est donc la coututne des Flat- teurs de fe rendre toujours ſouples à i’humcur de ceux qu’ils fervent, de ne manqucr jamais decomplai- ſance pour eux , 8c d’approuver ge- îieralement toutes choſes, de quel- que nature qu’elles ſoienc, hormis celles, qui pour être poísibleun peu trop honnêtes , ne leur ſont pas agreabies. Carconìmelesfilles d’a- mour ne ſouhaittent à leurs amans