Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/840

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Xé\tJ/hfllse faut donner garde de certain breuvagc qu’elle leur fît prendre. Ce qu’on ne peut micux appeller qu’une ingenieuse repre- sentation de la Volupté , en la perfonne des femmes laſcives. Car ce luy est une chofe ordinaire , de corrompre 8c de changer de mal en pis , les mouvemens 8c les pas. sions ; d’où il s’enfuit que la Rai- fon en est peivertie , 8c que l’hom- me devieïit Beste , de raiſonnable qu’il étoit auparavant. Celan’arri- va pas neantmoins au prudent Ulyíîe , àqui tous les charmes.,ny tous les Philtres de Circé, nepeu- drenc faire changer de forme : pour nous montrer la merveilleuſe for- ce de l’Entendement , qui est la regle 8c la Guide de l’Ame. Pas un des Modernes ne nous explique mieux cecy que le docte Eraſme, qui le rappotte judicieufemenc au jſens des anciens Mythologistes. gne fignife, dic il, la Fable de C'tt• cé, qui par fis enchantemens changedt