Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/843

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des Filtes â’^Jntour. ^ Hutarque , un fbtt bel cndtoit a ce propos, dont le ſens^ eft tcl; Cmm ilfi fiit cermnes pates, avec kſqmlles on prcnd du foifjon ,qui ne ſert de rienmtesfois ìfaree quonnen peut manger ì ll on cfi de meſrnc des philtres , que les fimmes âebauchees âonnent aux hommes , pour Je les ac- auerìr : car ils ne ſervent a rìen, qu’a les faire dcvenir bſutaux, Jttípides, & fmeux. Amfi en prit-il à Circé, qui des Cowpagnons d’Vljjfe quelle en- chanta, n’en receut que le plaifrdeles' avoir transformZen befles. Maispour le regard d’flyjſe, elle taima '•verita, blcment'y a caufe de ſa Prudence , & de ſa bonne conâuite. Elle n’en ufa pas demeſme à l’endroit de Picus, Roy des Latins. Car bien qu’il fut son mary, & fils de Saturne, elle ne laissa pas toutesfois de le chan- ger en Pie, comme il ſe voiddans le. lepueme livre de l’Eneide , & plus au long dans le quatorziéme des Metamorphoses d’Ovide. Ce C* • » II j