Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/899

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ru s Mmit, à de ses ejfcts. îf fujetiffent poinc aux loys de la mort. Toute la difterence, ou \1 y a , c’eít qu’un Vautour inſadablo luy mange le cœur , au lieix que i’Envie ſe le rongc àſoy-meſme. Que si maintcnant on confidere ceVicecomme ilfaut, jeſuis bien certain qu on n’en trouvera point de plus univerſel, ny de plus étran- gedans le monde. Ceux qui font ſujets aux autres vices ont quelque plaiſir ; au lieu que l’Envieux n’en a aucun. Il est toujours réveur & • chagrin, II trouvé des ſujets de pleurer , ou les autres en ont de rire ; & quelque bonne .fortune qui luy arrivc , il n’enpeut jouir en aucune ſorte , dautant qu el¬ le luy ſerable toujours au deſ- íbus des proſperitez des autres dont il s’afflige ſans cesse. Mi- ſerable condition , à vray dire qui des bous ſuccez de ceux qui ae 1 ostencent poinc, en tire le ſu- Jet de ſes mecoatentetaens,