Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/997

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r> & m'ìl fut gtgwt Uïemps- i«î (que fucent Abraham 8e Gedcon, dont l’un ayant separc les gens , donna ſiu' les Ennemis, quil dct- ■fe entierement; ô£ 1 autre comba- tic les Elamites, par lordreexpres qu’il en eut de Dieu î ] obrnets quantité d’autres exemples , que .je pourrois alleguer icy en faveur de la vigilance, ſi par les ſentinel- les , & les veilles que les Soldats ont accoûtumé de faire , il ne pa- r®iffoit aíſez , combien elle effc neccíſaire dans les Armées. Mais comme j’ay dit cy-devant, elle ne l’cst pas moins à rexercice des Lettres 5 puis que ſelon Aristote, ceux qui en font profeíïìon , ne doivcnt pas negligcr de fe lever avant le jour, s’ils veulent ſe bien porter ; & avec un cſprit plus pur ^ plus délié, s’adonner à la con- templauon des chofes Celestes, & ^ es mervciUcs de la nature. Tel ecoit auffi le scntiment de tous les Anciens, qui pour cet effctr