prendre pour remplacer le vin. Elle est facile à préparer et d’une faible valeur.
Toute préparée, avec cinq centièmes de rhum, elle vaudrait au plus 120 fr. le tonneau ou le kilolitre.
Houblon | 200 | grammes. |
Eau | 1 | hectolitre. |
Rhum ou tafia | 4 | à 10 litres. |
ou bien alcool ordinaire | 3 | à 5 litres. |
Dans cette liqueur, il y a une fois moins de houblon que dans la bière dont la formule a été donnée. Cela est dû à ce que la fermentation détruit une grande partie des principes actifs du houblon et à ce qu’il faut par conséquent en élever la quantité pour compenser cette perte.
Les liqueurs nos 2 et 3 paraissent d’abord désagréables à boire ; mais on y est bientôt habitué et alors elles sont bues avec plaisir.
Si on y ajoutait du sucre, elles seraient alors très-agréables même l’humuline qui est amère ; mais elles seraient moins convenables à être consommées pendant les repas.
Elles sont agréables, digestives, fortifiantes et excitent au travail.
Jamais ces boissons ne pourront rivaliser avec les vins supérieurs ; mais elles sont infiniment préférables aux vins des environs de Paris et surtout à l’eau pour le travailleur et même le simple consommateur.
Elles permettent de suppléer à l’insuffisance des vendanges par des produits d’une toute autre origine, puisés dans la canne à sucre, ou dans la betterave, qui croissent