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Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/177

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— A quoi donc est-il bon ? demanda le jeune homme.

— Il produit de l’or, répondit le meunier ; tu n’as qu’à le faire avancer sur un drap étendu, et qu’à prononcer bricklebrit ; la bonne bête te fera de l’or, par devant et par derrière.

— Voilà un merveilleux animal, » dit le jeune homme.



Il remercia son maître et se mit à courir le monde. Quand il avait besoin d’argent, il n’avait qu’à dire à son âne bricklebrit : les pièces d’or pleuvaient sans lui donner d’autre peine que celle de les ramasser. Partout où il allait, le meilleur n’était pas trop bon pour lui et le plus cher était son lot, car il avait toujours là bourse pleine.

Après avoir voyagé quelque temps, il pensa que la colère de son père devait être apaisée, qu’il pou-


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