Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/184

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ELLE. — Il y a des principes ici.

LUI. — Si peu ! Des restes…

ELLE. — Ça se ressert, les restes.

LUI. — Oui, aux invités. Alors, vous ne voulez pas ?

ELLE. — Un autre jour.

Ils s’écartèrent, d’un mouvement lent, vers la droite.

— Quelle est cette dame ? demanda Réginald à Félicien qui arrivait.

Le violoncelle chantait quelque chose de champêtre et de frais, une mélodie naïve qui devenait grave, et d’où le piano, faisant l’orchestre, commençait à dégager un motif de prière.

— C’est le flirt de monsieur Pommeau, une femme qui a un mari charmant, et bon, et intelligent, et dont elle est adorée, tenez… ce grand joli homme qui la regarde, là-bas, si inquiet… Elle a peu de fortune, et il lui faut du luxe… C’est de tous les pays, n’est-ce pas ?… Et cela fait penser au mot que Blumentel, le conseiller, a dit pendant le dîner.

— Lequel ?

— En effet, il en sert toujours plusieurs,