Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/230

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lui revinrent en mémoire. Il pensa aux adultères, aux dépravations de la chair, à l’insolence de la luxure, à la dure barbarie qui tenait asservies tant de femmes pauvres et tant de femmes riches, pour lesquelles il n’y a pas la vie, mais seulement un printemps profané, sans âge mûr, sans vieillesse tolérable… Il songeait encore : « Serait-ce possible que, par les prières de ceux-ci, d’autres hommes fussent rachetés ? Leurs proches ? Leurs amis ? Leurs ennemis ? Ressemblent-elles aux nuages qui portent leur pluie jusqu’aux extrémités de la terre ? En tout cas, quelle belle idée de puissance ! Quel domaine plus grand que tous les empires !… Le monde serait tout peuplé de fraternités effectives, à jamais ignorées… » Félicien se pencha.

— Je m’en vais. Venez-vous ?

— Non.

— Vous me retrouverez demain matin, à trois heures.

— Bien.

Félicien attendit un moment, croyant que Réginald se retirerait quand même avec lui. Puis, il passa derrière l’Anglais, et on entendit son