Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/235

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Montmartre, ne faisaient pas plus de bruit qu’un cimetière.

Réginald dormait d’un profond sommeil, quand M. Louis Proudon frappa à sa porte, en disant :

— Trois heures un quart, monsieur l’Anglais dont j’ai oublié le nom, levez-vous !

Un quart d’heure plus tard, ils suivaient le chemin d’ascension qui passe sur les toits de pierre de la basilique. Félicien les rejoignit. Il était pâle, et cette flamme du regard, qui lui donnait une physionomie si intéressante, la fatigue ou quelque autre cause l’avait voilée.

— Glorious day ! dit Réginald en montrant l’horizon.

— Non, glaciale matinée, répondit Félicien. Si vous le voulez bien, nous resterons peu de temps.

— Comme il vous plaira.

Félicien serra la main que Réginald lui tendait. Mais il le fit avec si peu d’empressement que l’Anglais le remarqua, bien qu’il eût l’esprit occupé des choses toutes nouvelles qui l’environnaient. Réginald pensa : « Un peu de sommeil en moins ; son humeur passera. » Il