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Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/299

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Rome qu’il habitait depuis plus de trois mois ?

— Comment se fait-il, monsieur, que vous soyez venu, ce matin, à la Trinité-du-Mont ? Vous logez, vous venez de nous le dire, dans le quartier de l’Aventin, près des ruines ?

— Simplement parce que je ne la connaissais pas.

— Comme nous.

— Je suis loin d’avoir tout vu. Je n’ai pas été un voyageur avant tout curieux de la ville. Il faudra que je revienne, à mon prochain congé, dans quelque cinq ans… Je retrouverai, j’espère, quelques-uns de mes amis nouveaux.

Il nomma un de ses compatriotes, un bénédictin, qui l’avait guidé, instruit, soutenu dans la période de doute et de travail.

— C’est Thomas Winnie sous le froc, reprit-il en regardant Marie : non pour le visage, mais pour la ténacité, pour la rigueur de la raison et pour l’amitié qu’il m’a vouée.

Mais, sur ce sujet, ni Marie, ni madame Limerel ne voulaient l’interroger, et ce qu’il dit fut court. Cependant, il demeurait, et Marie, qui devinait cette âme si pleine et si fermée, Marie consolatrice instinctive, qui avait le sentiment