ver le général en chef, et cherche ensuite à se cacher dans le jardin. On l’arrête le poignard à la main ; il est conduit chez le général de division Menou ; on procède à son interrogatoire. Le commissaire-ordonnateur Sartelon est nommé président de la commission destinée à juger l’assassin et ses complices.
La générale bat, les troupes se tiennent en défense, les mèches sont allumées à la citadelle.
Le général de division Menou, se trouvant le plus ancien en grade, prit le commandement de l’armée ; il fit tirer le canon de demi-heure en demi-heure, depuis l’instant que le général en chef avait cessé de vivre.
Le lendemain, il adressa à l’armée la proclamation suivante :
Abdalah-Jacques Menou, général de division, commandant provisoirement l’armée d’Orient.
Soldats ! un horrible attentat vient de vous enlever un général que vous respectiez