Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/32

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vous avez et la grandeur du terrain, on doit pouvoir en retirer quelque chose, quand le diable y serait.

— Les pauvres fermiers sont bien malheureux, allez, répondit Rouland, non, c’est pas tout rose ! Ça ne peut pas continuer de cette façon. Et il tirait de sa poche un rouleau de papier recouvert d’un Nouvelliste de Rouen.

— Qu’est-ce que ça, fit Goron. Tiens, votre bail, vous l’aviez apporté ?

Rouland était gêné, il cherchait des mots pour dire une chose qui lui semblait difficile à exprimer sans que le propriétaire s’emportât. Enfin !

— Voilà, not’maître, dit-il, c’est pour le relire ensemble. J’ai encore un an à faire dessus. J’ai plus que du mal à arriver à joindre les deux bouts… Je viens, si vous tenez à ce que je reste, nous arranger pour une petite diminution…