Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/47

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termes par son garçon aîné, ne voulant pas recevoir de nouveaux sermons de la propriétaire.

— Ce n’était pas si facile que ça, à louer, disait Cyrille à sa femme. Tu vois bien.

— Tout n’est pas désespéré. Voyons, il y a encore six mois avant que les Rouland ne s’en aillent !

Mais les jours passaient. Un matin qu’il rentrait de sa promenade habituelle, avant le dîner, sa femme lui dit :

— Tiens, sais-tu pourquoi personne ne vient pour visiter la ferme ?

— Non, c’est étonnant…

— Hé bien ! je suis sûre que les Rouland déconseillent les gens de la prendre ! Il paraît qu’il en est venu des douzaines. Ils se promenaient avec Rouland, trouvaient tout bien. Rou-