Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/51

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vaises nouvelles arrivaient de Rouen. Son fils avait une grosse échéance à payer à la fin de décembre. Il ne pourrait lui envoyer d’argent, pas plus qu’il ne comptait en recevoir. Et les étrennes à donner aux gamins !

Cyrille alla trouver un homme d’affaires, à Caudebec, et lui demanda la marche à suivre pour prendre une hypothèque sur la propriété. Il demandait cinq mille francs. Ce fut facile à trouver. Et, alors, il apporta la somme à sa femme, sur les conseils de laquelle il avait agi ainsi.

— Nous ne louons pas ? lui avait-elle dit ? Qu’est-ce que ça fait ? Regarde si les Banel n’en sont pas revenus de louer leur ferme ? Ils ont bien plus de profits autrement.

Et elle expliquait à son mari la combinaison des Banel, des voisins, qui,