Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/55

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stupide des premières années de l’école. Et il était bien décidé à la quitter. C’est ce qu’il fit.

Jean achèterait des toiles et des couleurs. Il louerait un atelier à bon marché, vers Montparnasse. Et, sans autre maître que les grands peintres morts, dont il irait souvent voir les œuvres au Louvre, il travaillerait, libre de faire à sa convenance.

Le Salon était là, n’est-ce pas ? Le public et les artistes le jugeraient.

Mais, en ce moment, il ne fallait pas songer à l’atelier.

Les premiers mois de séjour à Paris lui avaient coûté cher. Il avait trouvé, rue Jacob, un mastroquet qui lui faisait crédit pour sa nourriture, et, bien malgré lui, Jean avait dépensé son argent