Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/56

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en livres, en cigares, en journaux, en dessins, en habits et en courses de voitures.

Il fallait bien qu’il s’habillât plus élégamment qu’à Saint-Pierre-sur-Dives, qu’il lût les plus récentes productions littéraires et qu’il connût toutes les rues de ce Paris qu’il conquerrait.

Depuis sa sortie de l’école des Beaux-Arts, Jean menait un train de vie qui plaisait à sa paresse. Il se levait à dix heures du matin, déjeunait, puis, après le café pris, en lisant les journaux, commençait ses courses dans Paris.

En sortant de la rue Jacob, il allait sur les quais, où les étalages des bouquinistes le retenaient quelque temps ; puis, en passant sur les ponts où des