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Page:Beaufils - Les Houles, 1894.djvu/109

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I

À Brizeux

Ce fut par une très dolente aube d’automne
Que j’entrai dans ton cher pays, ô doux Brizeux
Tes vers me fleurissaient aux lèvres et mes yeux
Contemplaient gravement la campagne bretonne.

Dans le gris d’un décor calme où rien ne détonne,
La pluie avait perlé ses pleurs silencieux
Au bout de chaque branche errante sous les cieux,
Et le vent me berçait de son chant monotone.